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Cette vidéo a été inspirée par de nombreuses pépites qui me demandent comment reconnaître les liens toxiques de nos parents et surtout comment y faire face. 

Tu vas donc retrouver dans cet article mon TOP des phrases toxiques de nos parents mais aussi des méthodes concrètes pour retrouver une relation sereine avec tes parents mais surtout t’épanouir au-delà de ces phrases.

1. C'est vraiment nul ce que tu fais !

Ça t’est déjà arrivé que ton parent te dise que ce que tu fais, c’est nul ?

Je me souviens de ma pépite, elle me racontait qu’elle avait pour projet de faire un blog maquillage sur le net. Elle avait commencé et était fière d’elle. Tellement fière qu’elle a commencé à en parler à son père. « Regarde papa, j’ai créé un blog autour du maquillage ». 

Elle a vite déchanté quand son père lui a sorti, de manière instantanée, et sur un ton plutôt imposant : « Nan, mais il n’y a que les filles futiles et fragiles qui font ce genre de blog. Elles n’ont rien dans le cerveau ces nanas-là !« 

Tu imagines la désillusion ? Elle a été tellement blessée qu’elle en a pleuré et est restée avec cette image que : se maquiller, c’est pour les filles fragiles et futiles. Elle a renoncé à son blog et a commencé à se cacher.

Il est bon de prendre conscience, ici, que son père a une jolie blessure de trahison. Il a été touché de voir sa fille créer un blog, car il a eu peur pour lui. En fait, il est bon de voir qu’il a eu peur de ce que l’on pourrait penser de lui si on le reconnaissait comme le père de cette enfant. Bien sûr, son image personnelle est « les filles futiles parlent de maquillage ». Donc il est le père d’une fille futile, qui n’a rien dans le cerveau. Donc il a lui-même pas su l’éduquer comme une fille intelligente.

C’est SA VISION ! Au fond, il a peur d’être jugé et préfère te voir échouer dans ton entreprise que de vivre cette peur.

Maintenant, que nous avons déterminé sa blessure, je t’invite à prendre le recul sur toi-même. Si tu as été blessé par la blessure de trahison de ton père, c’est certainement que ça touche une de tes blessures. Il y a quelque chose dans ce qu’il a dit que tu crois vrai. Peut-être le fait d’être fragile ? La peur d’être jugée de futile ? De ne pas être intelligente ?

Tout cela forme des croyances limitantes auxquelles tu vas devoir faire face afin de retrouver un état émotionnel de bien-être et pouvoir faire face à la blessure de ton parent. Plus tu amélioreras ton propre rapport à tes peurs et plus tu seras en mesure de ne plus en avoir rien à faire de ce que tu dis ton parent lorsqu’il te critique. Tu as aussi des valeurs et des convictions et c’est génial !

L’affirmation de soi passe par :

Reconnaître tes valeurs
Exprimer tes convictions
Écouter les arguments de l’autre sans les prendre pour soi

De plus, ce n’est pas parce que c’est ton parent qu’il a forcément la « vérité absolue ». Je te rappelle qu’un parent est un être humain qui a lui aussi son âme, ses connaissances, ses expériences de vie et son ego. Il porte en lui SA vérité qui est différente de la tienne et c’est TRÈS BIEN ainsi car ça te permet de voir la vie autrement, avec ta propre puissance intérieure.

2. T'as pas honte, sérieusement ?

Une superbe phrase toxique qu’on pourrait t’énoncer : tu n’as pas honte ? Dans le style : je me moque de toi !

Je me rappelle de ma pépite Angie qui s’habillait de façon Rock and roll. Mais tu sais, du hard rock / métal. Elle adorait ça ! Et elle m’avait fait part des réflexions de sa mère qui détestait son « accoutrement » (comme elle aimait le rappeler).

Tu imagines ? À chaque fois qu’elle allait chez sa mère, elle sentait la moquerie pointer le bout de nez et parfois devant toute la famille. Ça l’avait tellement blessé qu’elle s’était empêchée d’être elle-même et avait délibérément changé de style vestimentaire pour ne plus être embêtée… 

Seulement… En faisant ça, elle avait l’impression d’avoir étouffé une partie d’elle…

Il faut comprendre que la blessure d’humiliation de la maman est tellement forte qu’elle pousse à humilier l’autre pour porter le regard sur une autre personne plutôt qu’elle-même. C’est « regardez là », plutôt que « regardez-moi ». Ces parents ne s’assument pas du tout et se déchargent sur leurs enfants… C’est triste, mais c’est effectivement une réalité.

Ici, il est bon pour soi de prendre du recul et de comprendre, évidemment, le fonctionnement de la blessure du parent. Il est bon de comprendre que ça ne dépend pas de nous, que ce n’est pas de notre faute ! Prendre du recul est une évidence…

Ensuite, il faudra revoir nos limites vis-à-vis de ce parent. As-tu déjà formulé des limites claires ?

Il est probable que non, parce que nous pensons que « c’est normal » ou que c’est « naturel » alors que : PAS DU TOUT. Un parent a aussi besoin de limite comme toute personne. Aujourd’hui, tu dois être en mesure de les formuler clairement et de savoir ce qu’il se passera pour toi lorsque les limites seront franchies.

Ce n’est pas parce que c’est notre parent que, forcément, nous devons tout endurer de cette personne.

3. Imagine si ça se passe mal !

Une des phrases toxiques de nos parents, c’est bien évidemment, de nous montrer un futur négatif.

En fait, ça peut paraître anodin et habituel tellement, nous le vivons durant l’enfance… Jenifer m’avait parlé de sa maman qui lui amenait tout le temps des scénarios catastrophes. Elle voulait partir en voyage dans un autre pays seule et en avait parlé avec enthousiasme et là, sa mère qui lui dit « nan mais imagine si tu tombes malade là-bas ? Et puis, ne sors pas la nuit, tu vas te faire violer ! » Elle avait été sous le choc des images mentales qu’avait pu lui laisser sa mère…

Elle partait pourtant positive ! Et finalement, elle doutait de son voyage… Elle ne savait même plus si elle était capable de partir et n’arrivait plus à se détacher de ses images qui tournaient désormais, comme le flash info de LCi, dans sa tête…

Sa maman a la blessure d’abandon et, du coup, ne souhaite bien sûr pas, que sa fille l’abandonne, mais aussi, imagine le pire et voit la vie en noir. Clairement, il n’y a pas de possibilité pour que ça se passe bien. Pour elle, il est même important d’imaginer le pire pour se préparer et d’être sur le « qui-vive » toute la journée.

Si tu as un parent comme Jenifer, je t’invite à dissocier les peurs de ta maman, des tiennes ! L’ego est très fort pour nous faire imaginer le pire. Si désormais, tu as peur, toi aussi, je t’invite donc à vivre les différents scénarios catastrophes. C’est-à-dire : assieds-toi dans un coin et laisse ton mental t’emmener dans son scénario. Que se passerait-il de pire ? En vivant cette peur, tu vas t’apercevoir que même dans le pire, tu vas trouver à t’en sortir. De plus, bien souvent, le scénario est tellement irréaliste qu’on fini par s’en rendre compte nous-même. « Ah bon, la terre ne va pas exploser ? » ;)

Ensuite, je t’invite à noter ce qu’il pourrait se passer de positif et à imaginer ton voyage (ou autre) dans les moindre détails avec joie et bonheur !

4. J'ai pas de temps à te consacrer

Rien n’est plus désagréable d’entendre ton parent te dire qu’il n’a pas de temps à te consacrer. Bien souvent, ce n’est pas dit spontanément, mais… C’est « je te rappelle plus tard, je suis occupé », « je suis avec ta sœur, on verra ça plus tard », « je n’ai pas le temps ». Et quand tu le vois, il t’évite !

Et bien sûr, tu commences à te poser des questions : « qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?« , « Est-ce que j’ai mérité ça ? » « Pourquoi pas avec moi, mais avec ma sœur ?« 

Bref, tu peux finir dans la tourmente à te poser des questions sur le comportement de ton parent… 

Cependant, son comportement n’a rien à voir avec la personne fabuleuse que tu es aujourd’hui. En fait, il faut comprendre que son comportement est dû à sa blessure et qu’il n’en a pas conscience… Il ne fait donc pas exprès de t’éviter pour que tu te sentes rejeté.

Bien sûr, des fois, il arrive que certains parents rejettent volontairement leur enfant. Cela fait toujours partie de leur blessure et c’est bien triste. Cependant, encore une fois, ça n’a rien à voir avec toi. C’est son incapacité à être parent qui est présent. Son incapacité à s’aimer. Rends-toi compte que, s’il est incapable de s’aimer, il n’est pas en mesure d’aimer qui que ce soit. (même si, il a l’air d’exprimer le contraire parfois…)

Comme toute chose, il est bon de faire le deuil de cette relation et de vivre pour la personne magnifique que tu es. Ce n’est pas facile et il y a des étapes. C’est en rayonnant que tu permettras aux autres de rayonner à leur tour et qui sait… À ton parent de changer. (même si, il ne faut pas le faire dans ce but spécifique, on est d’accord !)

Quand tu te sens rejetée, accorde-toi du temps pour savoir quelle femme merveilleuse tu es !

5. Si tu ne viens pas, ce n'est plus la peine !

Dans mon top 5, il y a cette fameuse phrase toxique qui n’est autre que du chantage affectif.

Amélie, ma pépite me racontait qu’à Noël, son père lui avait fait ce genre de chantage. En fait, ses parents sont divorcés et elle se trouvait chez sa mère. Lorsqu’elle reçoit un message de son père lui indiquant qu’elle devait passer le voir « tout de suite ». En lui répondant qu’elle avait prévu d’être chez sa mère et qu’aller le voir n’était pas prévu aujourd’hui, il lui a retourné un message : « si tu ne viens pas, ce n’est plus la peine de me parler, c’est fini !« . Elle m’a dit à quel point elle l’avait pris violemment. Tu sais, je crois que c’est comme si l’autre te tenait en laisse et tire dessus pour te faire venir à lui, par obligation.

Bien sûr, c’est sa blessure d’injustice qui prime lorsque l’autre cherche une équité. (sinon, c’est de la trahison)

Si tu as déjà vécu ça, il est important que tu saches que tu as cette possibilité de NE PAS céder à ce chantage affectif. Bien souvent, l’autre se trouve au bout de quelque chose et sent qu’il ne peut pas avoir/obtenir satisfaction de l’autre. Il voudrait que ce soit parfait (injustice). Ou alors, il veut contrôler son monde (trahison). Vois-tu la différence entre les 2 blessures ?

Quoi qu’il en soit, je t’invite déjà à ne pas répondre à ce genre de menace, invitation. Ne pas rentrer dans le jeu de sa blessure. « Et si elle venait à ne plus me parler ?« . Crois-tu sincèrement qu’une personne aimante ait besoin de recourir à ce genre de processus ? Est-ce ainsi que tu veux être aimée ?

Demande-toi ce qu’est l’amour pour toi. Quelles sont tes règles ? Quelles sont tes valeurs en matière d’amour ? Exprime-les avec confiance. 

Les règles de l’autre ne te conviendront peut-être pas, toutefois, tu peux très bien trouver un compromis si l’amour et la bienveillance sont présents entre vous !

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